Les volcans et le monde du volcanisme
Prévention des risques volcaniques
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L'utilisation d'un réseau de sismographes relié à un observatoire est la
plus connue de ces méthodes. Il permet de détecter en particulier les tremors
liés à la montée du magma, quand l'éruption est imminente. - L'étude des déformations d'un édifice volcanique à l'aide de tiltmètres permet aussi de repérer la montée du magma, les flancs du volcan gonflant de plusieurs millimètres. Encore plus précis, les inclinomètres peuvent percevoir des modifications de l'ordres du microradian. - Les variations des champs magnétique et gravimétrique peuvent témoigner d'une migration du magma ; elles se mesurent à l'aide de magnétomètres et de gravimètres. - L'analyse des fumerolles comme le suivi chimique des sources d'eau situées à proximité du volcan s'avère aussi nécessaire, les moindres variations étant significatives. - Les satellites jouent aussi leur rôle, soit pour tansmettre automatiquement des données, soit pour l'étude des variations thermiques de certaines zones d'un volcan. Texte tiré de Volcans de Jacques-Marie Bardintzeff. L'évacuation des zones menacées en cas d'éruption
est l'arme ultime des autorités afin de limiter les pertes humaines mais
il est aussi possible de limiter les dégâts causés aux biens par l'édification
de barrages, de digues et de canaux de déviation dans les vallées menacées.
Les Japonais le font très bien (sans oublier la sensibilisation régulière
des populations locales), mais aussi les Indonésiens : au pied du Merapi,
de nombreux barrages tentent de canaliser les éventuelles coulées pyroclastiques
qu'émet ce volcan considéré comme l'un des plus dangereux au monde (en
raison de la présence à ses pieds d'une ville de plus d'un million d'habitants,
Jogyakarta). - Photos de volcanologues au travail sur l'Etna, sur le site du remarquable site "Stromboli on line" (en anglais). |
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Exemple concret de travail des volcanologues : Gouffre Tarissan (Soufrière de la Guadeloupe)
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Volcans et volcanisme :